L'histoire de L'Anta Rousa

Difficile de vous indiquer précisément la date à laquelle le chalet est sorti de terre : y-a-t 'il 200 ou 300 ans ? Au début, il n'était pas aussi grand. Deux pièces se partageaient ses fondations en pierre : une cave et une petite chèvrerie.

Le rez-de-chaussée comprenait une cuisine avec une âtre, une pièce faisant office de chambre pour tous et une écurie occupant la moitié de la surface; les toilettes étaient plaquées contre la paroi extérieure du chalet (côté Dents Blanches), à côté du tas de fumier; à proximité des portes d'entrée de la cuisine et de l'écurie, un bassin récupérait l'eau d'une source. Quand à la grange, elle était petite et très basse.

Depuis, les événements s'enchaînèrent rapidement. Louis (fils de Marcellin) et Ida Perrin passèrent les étés de 1957 à 1963 dans mes murs avec leur bétail puis l'écurie ne fut plus utilisée. Le tourisme se développant, le chalet fut loué à la saison ou à l'année à des personnes en quête de vie montagnarde, sans grand confort mais assurant un retour aux vraies valeurs. On restaura un pan du toit en 1962 puis l'autre en 1995 ou l'on remplaça les bardeaux par des tuiles.

Entre temps, en 1993, Francine (fille de Louis) et Samuel devinrent propriétaires de l'Anta Rousa. 

En été 1997, suite à une fuite d'eau, un champignon nommé la mérule pleureuse s'installa dans les murs et commença son travail de destruction. Il fallut prendre des mesures radicales : on coupa des parois, vida l'écurie, traita des poutres, mais cela ne suffisait pas.

Les propriétaires décidèrent donc d'entamer un sérieux lifting. On refit les fondations, transforma entièrement l'espace intérieur, rénova et consolida les façades et balcons, réparti les diverses pièces restaura mon "âme", le pierre ollaire qui avait réchauffé tant de personnes auparavant. En huit mois, le chalet renaissait complètement pour devenir ce qu'il est aujourd'hui.